Après une première saison et pour
aider les futurs acheteurs, je vous propose mes commentaires sur l’équipement
choisi. Bien évidemment, cela dépend du type de navigation. Pour notre part, il
s’agit de navigation à la journée et quelques nuits dans les iles du Morbihan.
Accastillage
Le Tricat étant livré très complet au niveau accastillage,
et de qualité, nous avons peu investi dans ce domaine.
Spi asymétrique :
J’étais
hésitant entre Geneker ( code 0) sur emmagasineur et spi asymétrique. La lecture
des articles sur« le Petit
Jaune » de Voiles et Voiliers m’a convaincu pour le Spi.
Les
difficultés rencontrées avec un spi asymétrique sur mon ancien bateau
(monocoque de 10,60 m) ne sont les plusmême grâce à l’espace des trampolines et la taille réduite du spi. Je le
trouve facilement manœuvrable, même seul, avec le pilote.
Il est vrai
que dans le Golfe du Morbihan, avec ses petites distances, j’aurai peut-être
utilisé plus fréquemment un geneker en équipage réduit mais cela ne m’aurait
pas offert le surplus de puissance dans les grands bords que me donne le spi.
Gaffe.
Pour mes
manœuvres de prise de coffre, j’ai complété l’armement avec une vrai gaffe
télescopique que je range dans la bôme.
Annexe :3D Tender light air round air 160
Cet équipement
était important pour nous : recherche d’une annexe stable (doncdu volume), facile à plier et peu encombrante
(pas de tableau arrière) et avec un plancher gonflable qui donne une rigidité
améliorant son comportement à l’utilisation.
Après un long
comparatif, mon choix n’est certes pas le plus économique mais je suis
pleinement satisfaitde cet achat qui a
peu de concurrent.
Electronique /
Navigation
Mon souhait est d’équiper le bateau avec peu d’électronique fixe
pour éviter les soucis de maintenance.
En dehors du pilote, rien n’est
monté enfixe et il n’y a aucun trou
dans la coque.
Pilote : Pilotes de barre franche ST1000 Raymarine
Naviguant en équipage réduit (2
personnes) pour des grandes balades, ou en solo, j’ai fait installer un pilote.
Ce pilote s’avère pratique pour
les longs bords ou pendant les manœuvres en solitaire : Prendre un ris,
envoyer le spi, préparer le mouillage… etc. sont facilitées quand je suis seul.
En revanche, pour les virements
de bord, je me débrouille très bien sans.
GPS : Garmin Montan 600
Il est
rechargeable mais peut aussi fonctionner sur pile. Il peut se brancher sur la
batterie mais je n’utilise pas cette possibilité. Je me contente de le
recharger la nuit sur l’allume-cigare pour la navigation du lendemain.
Bon matériel,
résistant aux embruns, il m’aide en navigation et peut afficher des gros
chiffres visible de loin pour suivre la vitesse.
Je le souhaite
facilement mobile mais n’est pas encore trouver sa place idéale. Souvent dans
une pochette suspendue au winch.
Je le trouve
bien adapté à mon programme.
Loch-Speedo :
Speedwatch sans fil
J’ai acheté ce
matériel, adapté aux dériveurs, pour suivre ma vitesse réelle sur l’eau (Dans
le golfe du Morbihan les courants sont forts) et économiser en balade le GPS.
Très déçu car
je n’arrive pas à l’étalonner, il prend continuellement des algueset le support sous la coque est à nettoyer en
permanence. Dommage, l’idée était bonne mais j’abandonne.
Sondeur à main : Plastimo Echotest II
Je l’utilise
beaucoup pour les mouillages dans les iles.
·Pratique
·Efficace
·Onéreux
Au vu du prix,
une sonde à main serait plus raisonnable mais… l’achat d’un Tricat n’est pas
affaire de raison, mais de cœur.
VHF :
Navicom
J’avais cette
VHF sur mon ancien bateau.
Elle est
rechargeable et sur pile … parfait pour les navigations groupées.
Anémomètre :Skywatch Eole I
Je ne voulais
pas la complication d’un anémomètre en tête de mat.
Celui-ci à main me suffit … mais
en général, il ne fait que confirmer ma décision de prendre un ris. En revanche,
ça amuse les équipiers débutants ….
Confort
Panneau
Solaire :
J’étais
hésitant, en raison de l’encombrement, mais l’usage sur « le Petit
Jaune » de Voiles et voiliers m’a convaincu.
Installé par
le chantier, il s’avère à l’usage non gênant. Au cours de la saison, j’ai pu
utiliser le pilote et la lumière à volonté lors des nuits à bord et recharger
le GPS. C’est une réelle tranquillité d’avoir le courant à volonté.
Seul problème,
mon téléphone ne charge pas, je n’en ai pas trouvé la cause car le GPS lui, se
charge !
WC
Eh oui, un
élément de confort.
Nous avions
opté pour des toilettes chimiques, un peu contre l’avis d’Antoine. Nous les
avons débarquées moins d’une semaine après du fait principalement de leur encombrement
et par crainte que l’odeur des produits ne soit désagréable et persistante.
Nous avons
opté pour la haute technologie, choisie aussi par Loïc Peyron lors du trophée
Jules Verne autour du monde J :
avons trouvé sur internet, des sacs prévus pour les hôpitaux, comprenant une serviette
absorbante avec un produit gélifiant. Le sac est disposé sur le seau, puis,
après usage, fermé hermétiquement. Bien hermétique et sans aucune odeur, pour
être ramené et évacué à terre …. A part le nomde la marque (1-2-3- Incontinence), c’est parfait.
Double
meuble cuisine
Nous avons
fait le choix d’un meuble de cuisine double et ne le regrettons pas du tout.
Nous pouvons ainsi ranger toue la vaisselle pour quatre personnes et quelques
provisions d’avance.
Avec notre rendez-vous à Moisson-Lavacourt (76), nous mettons à l’essai nos bateaux pour quiconque le souhaite.
Antoine ne pouvant faire le déplacement, car il organise une opération portes ouvertes, il nous charge de lme représenter , moi pour le 23.5 et Alain Cambier pour l’Access.
Un Weekend de fin avril, nous avons pris possession de Wiwane.
Merci à Antoine de son assistance la première journée, ce qui nous a facilité l'apprentissage de bons réflexes. Dès le lendemain, le plaisir était au rendez-vous.
Kara et moi avons navigué bord à bord quelques minutes samedi vers 15h avec un tricat 22 à quelques miles au sud de St Jaques : c'était qui ?
Je me suis sauvé assez vite : le plan d'eau était particulièrement haché et désagréable alors je suis allé tirer des bords au calme près de la côte pour rentrer au bercail.
Bonne petite journée au passage : largué les amarres un peu avant midi, descendu l'estuaire de la vilaine au portant et avec le courant de marée descendante en guère plus d'une demi-heure, puis quelques grands bords au largue à 8-10nds jusqu'à St Jaques.
Pas de spi, seul j'ose pas.
Là-dessus 2 heures de près pour retourner à l'entrée de l'estuaire.Puis quelques aller retour plein pot au travers dans le premier bord du chenal en attendant la renverse de marrée : des bourres à 15nds sur de l'eau plate, le flotteur sous le vent enfoncé des 2/3, régalade.